Depuis l’éclatement de la crise, les gouvernements
européens et la Troïka – la Commission européenne,
la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire
international – mettent en oeuvre des coupes
budgétaires dans les programmes sociaux (austérité)
et des politiques au service des multinationales
et investisseurs privés (compétitivité).
Mais ces mesures suscitent de fortes résistances
sociales dans de nombreux pays européens.
Le rouleau compresseur des mesures d’austérité
et de compétitivité est placé sous le signe de TINA,
le surnom de Margaret Thatcher : There Is No Alternative
(“il n’y a pas d’alternative”). Ainsi, partout en Europe,
les gouvernements issus de la droite ou de la gauche
appliquent le même programme, inévitablement
présenté comme “douloureux mais nécessaire”. Et ce
alors même que ses résultats sont catastrophiques :
aggravation du chômage, de la crise économique,
tensions sociales… et retour en force de l’extrême-droite.
Pourtant, des alternatives existent. Des mouvements
sociaux se lèvent dans les pays les plus touchés
par la crise. Ils contestent les privatisations, les reculs
sociaux, la mise en pièce de la société et de la nature.
Ces luttes, qui tentent de se coordonner au plan
européen, se multiplient et dessinent d’autres projets
de société, mettant les besoins écologiques et sociaux
de tou.te.s avant les profits d’une minorité.
Attac vous propose, dans ce petit guide, une revue
des enjeux des politiques menées en Europe,
ainsi que des luttes et alternatives qui s’y développent.
Nous en sommes persuadé.e.s : les mouvements
de résistance à l’offensive néolibérale en cours
en Europe peuvent rassembler et inverser la tendance.