Solidarité avec le peuple grec !

Ensemble pour dire NON à l’Europe de l’austérité et de la misère.


En soutenant le peuple Grec, nous dénonçons et refusons les politiques d’austérité imposées aux peuples d’Europe qui conduisent à une récession généralisée, dont les conséquences sociales se font déjà lourdement sentir (chômage, pauvreté, précarité…).

La réalité grecque ne peut se comparer qu’avec la grande dépression des années 30, que ce soit par l’ampleur de la récession ou le taux de chômage. Près de 30% de la population a basculé en dessous du seuil de pauvreté. Les rues d’Athènes et des grandes villes sont complètement méconnaissables. Nombre de magasins ont fermé leur porte au cours des deux dernières années.

La population est à bout. Les pertes de revenus et de salaires, bien qu’inadmissibles, se multiplient dans la fonction publique et dans le secteur privé, comme pour les retraités. Les nouvelles taxes sont un véritable matraquage pour une majorité de la société grecque.

La Troïka (FMI – Banque centrale européenne – Commission Européenne) et les dirigeants grecs, veulent mettre à genoux le peuple grec pour mieux protéger les intérêts des banques et sauvegarder le système économique et financier qui a engendré la crise actuelle.

Les Grecs ont un sentiment profond d’humiliation nationale qui va de pair avec le désastre social qui l’accompagne. Ils comprennent bien que ce ne sont plus leurs élu-e-s qui gouvernent. La légitimité démocratique, la souveraineté, ont été bafouées. Il s’agit de diktats purs et simples qui sont imposés. Le rejet de cette politique est massif dans la population grecque. Il s’agit d’un révélateur brutal d’une réalité qui va bien au-delà du cas grec et qui concerne, de fait, toute l’Europe.

Le nouveau traité européen obligeant à introduire la « règle d’or » dans les constitutions nationales est aux antipodes de l’Europe que nous voulons, celle de la solidarité, de la coopération et de la priorité à donner aux droits fondamentaux pour tou-te-s. Cette « règle d’or » vise à déposséder les peuples de tout débat démocratique sur les choix alternatifs en matière économique, financière et sociale.
Nous soutenons l’idée, que la BCE, comme dans d’autres pays (Etats Unis, Royaume Uni, Japon…), doit pouvoir prêter aux Etats pour empêcher la spéculation sur la dette des états par les marchés financiers et doit financer les besoins, notamment sociaux et écologiques.

Au côté du peuple grec nous exigeons un audit citoyen de la dette publique, qui permettra de mettre à jour l’illégitimité d’une part de cette dette, celle qui est due aux cadeaux fiscaux faits aux riches, à l’achat d’armes de guerre… et que le peuple n’a pas à payer.

Nous refusons que l’Union Européenne sacrifie le peuple grec en notre nom et nous demandons qu’enfin la nécessaire solidarité Européenne se manifeste.
Le Peuple grec est en situation de légitime défense. En se soumettant toujours davantage au diktat des marchés financiers on ne traite pas le malade, on le tue. Poursuivre dans cette voie est aussi insensé que dangereux. L’austérité, fait mal aux peuples européens. Ecoutons et répondons à l’appel du peuple grec. Il ne nous demande pas de soutenir son combat par simple solidarité mais parce que ce combat est le notre car si nous laissons faire aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise, espagnole sur l’autel de la dette et des banques, alors ce sera bientôt notre tour. Il nous dit encore, par la voix de M. Théodorakis :
“Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en Tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme.”

Non à l’Europe de la finance !
Oui à l’Europe de la solidarité entre les peuples,
du partage des richesses et des biens communs

De plus le Collectif 31 « Dette: le casse du siècle! Pour un audit citoyen de la dette publique » appelle à se rassembler à 18h sur ce même lieu (Allées Franklin Roosevelt) le soir ou le lendemain de tout événement majeur en Grèce.

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Collectif 31« Dette: le casse du siècle! Pour un audit citoyen de la dette publique » : CGT, FSU, Solidaires, ATTAC, Fondation Copernic, EELV-POC, Front de Gauche(C&A, FASE, GU, PCF, PCOF, PG), NPA et les comités locaux.

Contact: cac31dette@gmail.com


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