A Toulouse aussi retrouvons-nous le 7 décembre pour participer à une action symbolique.


Il y a trois ans, la multinationale Unilever décidait de fermer son entreprise Fralib, à Géménos, près de Marseille.

Depuis trois ans, les travailleurs de Fralib luttent pour obtenir de leur ancien employeur, le soutien minimum dont ils ont besoin pour lancer leur projet de coopérative. Ils demandent la cession du nom de marque « Éléphant », qu’Unilever a décidé de faire disparaitre au profit de LIPTON, marque milliardaire du Groupe, et un certain volume de commandes pendant la période de démarrage.

Mais Unilever ne veut rien savoir. Bien que la justice ait refusé à trois reprises un plan social injustifiable et annulé tous les licenciements, Unilever a cessé de payer les salaires depuis le 1er avril 2013 et refuse d’accorder une aide au démarrage du projet. Unilever (chiffre d’affaires 2012: 51 milliards d’euros ; profits nets : 5 milliards) veut détruire leur savoir-faire et leur collectif.

Devant cette intransigeance, les Fralib avec leurs syndicats CGT et CFE-CGC ont appelé les consommateurs à boycotter toutes les marques du groupe Unilever, à commencer par LIPTON.

Ce 7 décembre est une première journée d’action pour le boycott massif des produits Unilever. En répondant à leur appel nous voulons inciter Unilever à accéder aux demandes des Fralib.

Un projet à soutenir

Une coopérative (SCOP) ancrée dans son territoire, la Provence. Relançant par ses commandes une production locale et écologique de plantes– tilleul, verveine, menthe…- jusqu’alors en déshérence. Liée à ses fournisseurs et à ses clients par des relations commerciales équitables et durables, avec des prix justes. Fondée sur la démocratie interne et la participation de toutes et tous aux décisions.
Tel est le projet des travailleurs de Fralib.

Soutenons-les ! Refusons l’achat des produits Unilever !

Voir les produits concernés en PJ