Le collectif anti-OGM31 a interpellé les candidats aux élections municipales en leur posant 3 questions (rappelées ci-dessous). Comme annoncé, les réponses ont fait l’objet d’une conférence de presse le mardi 4 mars.


Dans le document « Synthèse réponses » (téléchargeable ci-dessous) vous trouverez le tableau récapitulatif des réponses (et des non réponses). L’échantillonnage des listes interpellées a été essentiellement déterminé par la proximité géographique des personnes qui ont pu se mobiliser pour cette action.
Synthèse des réponses

Il y a une assez grande diversité dans la forme de ces réponses et dans leur contenu en terme de propositions et d’engagements. Plusieurs ont préféré répondre sommairement aux 3 questions en proposant une réponse plus globale. Une 4ème colonne (Autres réponses ou remarques) a alors été ouverte pour y inclure de telles réponses globales, du moins en partie. Cette même colonne a permis aussi de faire remarquer que dans l’une des réponses, une partie de la 3ème question avait été barrée.

On peut considérer cependant un très large consensus sur les 2 premières questions pour lesquelles toutes les réponses sont positives , réponses qui reconnaissent implicitement la liberté de consommer et de produire sans OGM.

Cela nous amène, comme nous l’avons fait lors de la conférence de presse, à mettre en évidence une grave distorsion entre l’exercice de la démocratie à l’échelon local et la démocratie à l’échelon national.

Car si l’on s’en réfère au projet de loi « alourdi » par son passage au Sénat, la loi qui sera alors votée début avril sera en profonde contradiction avec cette liberté…, à moins qu’elle ne soit profondément amendée.

Et c’est précisément pour cette raison que nous avons posé la question 3 qui demande aux candidats locaux d’interpeller les élus nationaux.Si la loi est votée en l’état ou même avec des amendements mineurs, ce sera une défaite pour la démocratie car la volonté populaire, les conclusions du Grenelle de l’environnement et les recommandations de la Haute Autorité, n’auront pas été respectées.

Les 3 questions

Question 1

Exiger que les cahiers des charges de la restauration collective dont la commune est responsable (et en particulier celle des écoles primaires), excluent les OGM dans la chaîne de production (y compris dans l’alimentation animale). Les OGM (maïs OGM et soja OGM) peuvent en effet s’introduire dans la chaîne alimentaire à la fois directement sous forme d’ingrédient et indirectement par le biais de l’alimentation des animaux dont sont issus la viande, le lait, les oeufs, le poisson et tous les produits qui contiennent des produits animaux.

Question 2

Favoriser le développement de l’agriculture biologique d’une part en soutenant et en encourageant la production biologique et d’autre part en imposant une part croissante de produits biologiques dans la restauration collective dont votre commune est responsable.

Question 3

Interpeller les députés de votre famille politique pour que la loi garantisse effectivement la liberté de produire et consommer sans OGM, respectant ainsi la volonté populaire, les conclusions du Grenelle de l’environnement et les recommandations de la Haute Autorité. Garant de la démocratie à l’échelon local, il est de votre responsabilité de veiller à ce qu’elle ne soit pas bafouée au niveau national par une collusion entre la politique et le monde des affaires, collusion qui n’est que trop apparue ces temps derniers.


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