Depuis plusieurs semaines, un sentiment d’injustice profonde s’exprime dans tout le pays à travers le mouvement des « gilets jaunes ». Dans le même temps, au moment où s’ouvre la COP 24 en Pologne, les conséquences dramatiques des dérèglements climatiques sont déjà là et les populations les plus vulnérables en sont les premières victimes, au Nord comme au Sud.

Emmanuel Macron et son gouvernement ne répondent ni à la colère sociale ni à l’urgence climatique. Depuis un an, il aggrave la situation des plus pauvres et multiplie les mesures fiscales en faveur des plus riches. La France est incapable de respecter les engagements, déjà insuffisants, qu’elle avait pris lors de la COP de Paris en 2015 et ses émissions de gaz à effet de serre s’accélèrent. Le gouvernement laisse les multinationales et les lobbys productivistes n’en faire qu’à leur tête en privilégiant toujours plus leurs intérêts propres (et celui de leurs actionnaires) au détriment du plus grand nombre et de l’avenir de la planète.

Pour Attac, ces politiques injustes socialement et écologiquement doivent être combattues avec la même détermination. Attac porte des solutions alternatives pour en finir avec la domination de la finance et faire en sorte que justice climatique et justice sociale aillent de pair.

Face à l’intransigeance de Macron qui refuse de changer de politique, Attac appelle ses sympathisant·e·s, ses adhérent·e·s et ses comités locaux à renforcer les mobilisations actuelles, à faire connaître ses analyses et ses propositions et à être dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique et quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.