Détails de l'événement


Entre mars 2020 et mars 2021, la fortune des milliardaires français a augmenté de 40%, soit 175 milliards d’euros ! Les 165 milliards d’aides de l’État ont été accordés sans aucune condition ni contrepartie sociale ou environnementale. En 2020 les entreprises du CAC40 ont distribué bien plus de dividendes à leurs actionnaires qu’elles n’ont fait de bénéfices. On voit à quoi ont servi ces aides de l’État : rémunérer les actionnaires plutôt qu’œuvrer en faveur de l’intérêt général.

La pauvreté a explosé : depuis mars 2020 un million de personnes ont basculé dans la pauvreté, s’ajoutant aux 9,3 millions de personnes vivant déjà au-dessous du seuil de pauvreté. Le gouvernement profite de cette crise pour accélérer le démantèlement des acquis sociaux : le SMIC n’est toujours pas revalorisé, la baisse des allocations logement (700 millions d’€ d’économies sur le dos des plus précaires), la réforme de l’assurance-chômage ( 2,3 milliards d’€ d’économies en faisant baisser les allocations de 1,15 million de chômeurs.euses). Le patronat profite également de cette situation de crise : précarisation du travail, temps partiel imposé, CDD, ubérisation, licenciements, baisse des salaires.

Le gouvernement répète à l’envi qu’il va bien falloir « rembourser la dette Covid », c’est-à-dire faire payer par tout le monde ces énormes cadeaux faits aux riches.

Alors, faire payer les riches ? Surtout pas !
Si l’on compare à 1986, la pression fiscale a augmenté sur les plus modestes (TVA, CSG, impôts sur le revenu), alors que les cadeaux fiscaux pour les plus riches et les grosses entreprises ainsi que l’évasion fiscale représentent une perte de recettes de plus de 200 milliards d’€ par an, soit l’équivalent des 2/3 du budget de l’État (330 milliards d’€) !
La facture de la crise sera payée par les plus pauvres via des « réformes structurelles », comme celles de l’assurance chômage, des APL ou des retraites. Le gouvernement prépare déjà les esprits à une nouvelle cure d’austérité et à de nouvelles attaques contre les services publics et la protection sociale en réduisant les dépenses publiques de 15% d’ici à 2027, malgré les immenses besoins pour financer les urgences sociales et la transition écologique !
Parce que la planète brûle ! Le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources naturelles sont directement liés au mode de production capitaliste, aux gaspillages et à l’hyper-consommation.
Et concernant la planète, on reste dans les effets d’annonce …

Cette situation entraîne un durcissement de l’État pour éviter tout risque de contestation massive : banalisation de l’état d’urgence depuis 2015, dont les principales mesures sont intégrées dans le droit commun, répression, surveillance généralisée, atteintes massives aux libertés, violences policières…

C’est dans ce contexte difficile, en particulier au plan local avec la crise de l’aéronautique, que se tiendra notre Assemblée Générale d’Attac Toulouse. Dans les mois qui viennent les motifs de lutte ne vont pas manquer, que ce soit au plan social, environnemental ou contre la répression !
Lors de cette Assemblée Générale, en plus de son rôle habituel d’élection d’un nouveau Bureau, il nous faudra prendre en compte les nouvelles contraintes imposées par la crise, leur impact sur notre façon de fonctionner, et sans doute, faire preuve d’originalité dans cette situation atypique.

Il y a une nécessité forte de renforcer le Bureau. Les personnes candidates peuvent se déclarer à l’AG, ou se faire connaître avant, par mail, par exemple.

ORDRE DU JOUR

1. Présentation et approbation du rapport d’activité ;
2. Débat sur la situation actuelle, puis présentation et approbation du rapport d’orientation ;
3. Présentation et approbation du rapport financier.
PAUSE CONVIVIALE
4. Renouvellement et approbation du bureau et de son/sa président.e par l’Assemblée Générale ;
5. Désignation du/de la secrétaire et du/de la trésorier.e par les membres du bureau, conformément aux statuts ;
6. Composition des commissions de travail.

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