ATTAC Toulouse vous convie 
à une conférence-débat sur le travail avec Mireille Bruyère, professeure d’économie et membre du conseil scientifique d’ATTAC France


Le dernier projet de loi de la Ministre du Travail dynamite les fondements du code du travail et l’idée même que la dignité humaine prime sur les exigences économiques du capital. Ce projet de loi « terrible », pour reprendre une expression de Jean Jaurès au sujet des lois Le Chapelier, constitue sans aucun doute une rupture historique du parti socialiste avec les aspirations du mouvement ouvrier qui l’a fait naître. Pour autant, ce projet de loi s’inscrit dans la continuité logique d’une série de politiques économiques mises en œuvre depuis plus de trente ans. Elle s’inscrit en cohérence avec la financiarisation du capital : à la liquidité du capital doit répondre la flexibilité du travail. Le travail est pris dans un double mouvement : son volume diminue et il devient de plus en plus difficile voire dangereux.
Cette loi a cristallisé la colère sociale. Celle ci déborde largement le refus de cette loi pour s’élargir à une contestation plus globale du fonctionnement de la société. Ceci s’exprime à travers le phénomène nouveau d’occupation des places, et la convergence des luttes.

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