Syriza a été élu par le peuple grec le 25/1/2015. En démocratie, il doit appliquer son programme. Mais la B.C.E. soutenue par les gouvernements de la zone euro s’y oppose, son intervention est une ingérence politique intolérable. L’enjeu est européen, la sortie de crise ne peut s’imaginer qu’en fonction des politiques d’austérités dévastatrices imposées par des élites irresponsables et non pas par une volonté démocratiquement exprimée par des peuples. Même si cette volonté respecte en grande partie les engagements passés. C’est une double brèche: un espace démocratique au milieu d’une construction institutionnelle européenne non élue qui bâillonne l’expression populaire ou qui la méprise, et un espace à une alternative à l’obsession mortifère des politiques européennes centrées sur une austérité sans fin et sans limite. Il est grand temps de réaliser un audit des dettes publiques afin d’identifier les responsables et les bénéficiaires réels de ces dettes et de dégager les solutions qui permettrons de libérer les pays de leurs boulets
Le résultat de ce bras de fer entre le peuple grec et ses oppresseurs dépendra de la force, et de la détermination du mouvement social européen.
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