Projection débat avec Anna de Ita (sociologue mexicaine et membre du CECCAM : Centro de Estudios para el Cambio en el Campo Mexicano) et Marina Maruejouls (collectif anti-OGM31 et Greenpeace )

Le film

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Sin maïz no hay païs est un voyage au cœur du maïs natif dans la Sierra Norte de Puebla, au Mexique.

Paysans et indigènes nous restituent l’histoire de leur plante sacrée et expriment leur volonté de conserver ces « graines de la dignité ».

Le maïs est devenu un objet de lutte, entre revendications identitaires, socioéconomi­ques, activisme environnemental et dé­fense de la souveraineté alimentaire.

Réalisateur : Jonathan Cadiot & Arthur Rifflet

Nationalite : FRANCE

Année prod. : 2008 – Durée : 48′

Version : VOSTF

Production : Arthur Rifflet

contexte général

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De tout temps les paysans du monde entier ont produit et échangé leurs semences de ferme, les considérant comme des biens communs régis par des droits d’usage collectif. Cette approche hautement diversifiée a conduit à une grande autonomie des paysans mais aussi à une biodiversité cultivée d’une extrême richesse.

Mais depuis quelques décennies, ces semences deviennent de plus en plus des biens privés par le biais de brevets ou de certificats d’obtention végétale qui permettent à une poignée de firmes multinationales (Monsanto, Syngenta, Pioneer, Limagrain, Bayer, BASF…) de s’approprier les principales ressources génétiques de la planète.

Que quelques firmes détiennent un pouvoir aussi exorbitant est évidemment inacceptable.

Mais à travers cette appropriation du vivant, c’est aussi la biodiversité cultivée qui est gravement menacée. Car ces firmes, en raison même de leur stratégie industrielle d’économies d’échelle, s’attachent de plus en plus à mettre à disposition un nombre limité de variétés (fussent-elles des variétés “élites”), chaque variété étant destinée à être produite en très grande quantité en vue d’une agriculture toujours plus productiviste.

Devant ces graves menaces la résistance s’organise partout dans le monde.

Ainsi est né en France en 2003 le Réseau des Semences Paysannes et tout récemment le 27 octobre 2008 le collectif Semons la Biodiversité comprenant des paysans mais aussi des
jardiniers, des consommateurs, des citoyens…


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