Conférence-débat avec Gabriel Colletis, professeur d’économie à l’université Toulouse 1

Espace géographique de premier ordre, «marche de l’Europe », la Grèce est l’un des berceau de la civilisation européenne.
Elle a survécu malgré des vicissitudes historiques extrêmes.

Certains États et certaines institutions internationales, véhicules d’un capitalisme financiarisé voudraient contraindre le peuple
Grec à une surveillance extérieure étroite de ses institutions régaliennes (ultime affront…), l’obligeant à appliquer des plans d’austérités budgétaire insupportables et contraires aux buts qu’il prétend vouloir atteindre (l’équilibre des finances publiques).

Les agences de notation et autre ‘Troïka’, tout occupées qu’elles sont à sauver les intérêts de leurs banques et des spéculateurs, réussiront-elles là où les Barbares, Perses et nazis ont échoués ?
La tentation peut exister chez certains Grecs de voir dans les investissements étrangers Chinois, Russes, ou du Moyen-Orient
une (triste) sorties, jusqu’à une remise en question de leur appartenance à la zone euro.

Mais les Grecs reprendront l’écriture de leur destin, ils ont mieux à faire que de choisir leur maitre. Ce sont eux qui sauveront leur pays et non ceux qui agissent en prédateurs ils ont les ressources intellectuelles, culturelles et la volonté, l’expérience aussi d’écrire leur futur en grec. Il en va de leur intérêt, de celui de la France et de l’Europe aussi.

Athènes peut être un des hauts lieux de la résistance au capitalisme financiarisé mais pour cela Athènes a besoin
du soutien des peuples.
C’est ensemble que les peuples conquerront leur liberté.


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