Plus que jamais, après ce printemps d’élections qui a porté au pouvoir une coalition conservatrice, nous avons besoin de nous retrouver pour comprendre, pour échanger, pour confronter nos analyses et propositions alternatives. C’est la fonction même d’Attac depuis sa fondation, et l’Université d’été est ce lieu irremplaçable de débats, d’apprentissage, de rencontres que nous voulons poursuivre et réinventer.


UE-affiche2007.jpgCette université s’inscrit dans la tradition des universités populaires. Elle doit permettre de comprendre les ressorts des politiques néo-libérales, pour que nous puissions ensemble nous réapproprier la marche du monde et résister à la croyance entretenue que seuls des experts pourraient saisir la complexité des sociétés. Et pourtant :

  • L’économie, la mondialisation, ce n’est pas aussi compliqué qu’on veut bien nous le faire croire. Quand on y regarde de près, les mécanismes en sont même simples.
  • La crise sociale, la crise écologique, c’est mystérieux et écrasant quand on croit que c’est une fatalité. Mais lorsqu’on fait la relation entre ce que les travailleurs vivent au travail, dans les transports, dans leur logement, ce que les jeunes galèrent pour trouver un emploi, ce que les rmistes endurent quand on les traite d’assistés, ce que les consommateurs avalent dans leur assiette, on découvre que cela n’a rien de génétique et de naturel et que cela touche à l’organisation sociale.
  • La pauvreté dans le monde, les inégalités, les pandémies tropicales sont généralement présentées comme des malédictions, des accidents inévitables. Quand on apprend que 1% de la population mondiale possède plus que ce que possèdent les 50 % les plus pauvres, on se dit qu’il y a des raisons de vouloir changer cela.
  • La circulation effrénée des capitaux et des marchandises, l’assurance maladie et les retraites confiées aux fonds spéculatifs et aux compagnies d’assurances, la disparition des services publics, les délocalisations, les heures supplémentaires détaxées et défiscalisées, c’est la modernité, nous dit-on. Quand on éteint la radio et la télévision et qu’on commence à réfléchir, on peut se dire : quelle modernité ? et au profit de qui ?

Une Université pour qui ?

L’université est d’abord ouverte aux adhérents d’Attac. Mais elle peut aussi accueillir des sympathisants désireux d’approfondir leurs connaissances et de confronter leurs expériences.

Une Université comment ?

  • Des exposés et débats en séance plénière ;
  • Des ateliers de travail ;
  • Des projections de films et courts métrages ;
  • Des moments informels de rencontre ;
  • Des moments festifs.

Une Université avec qui ?

  • Des intervenants de nombreuses origines : syndicalistes, militants associatifs, chercheurs, universitaires, citoyens engagés, etc
  • Plusieurs centaines de participants.

Quand et où ?

  • Du 24 au 28 août à Toulouse.
  • Renseignements pratiques, inscriptions et programme ici

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