Communiqué de presse national

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Tournefeuille (31), les 18-19 avril 2009 – A l’appel des associations nationales engagées dans les collectifs Stop-ogm et Semons la biodiversité, paysans, scientifiques et ONG se réuniront « pour produire et consommer sans OGM, stopper les OGM, semer la biodiversité et les résistances »

Le moratoire actuel sur les cultures d’OGM dans de nombreux pays européens a été obtenu grâce aux luttes menées depuis 1997, au niveau d’expertise élevé des collectifs et des organisations et surtout à la mise au grand jour des pratiques des firmes et des politiques. Mais la vigilance reste de mise :

  • Le recul des cultures OGM dans l’Hexagone peut être remis en cause à tout moment : récemment la Commission Européenne a proposé de refuser les moratoires nationaux et d’autoriser la culture des maïs Bt11 et 1507 de Syngenta et Pioneer ;
  • Les OGM importés par dizaines de millions de tonnes pour l’alimentation animale continuent à envahir le marché et nos assiettes et la Commission vient d’autoriser l’importation d’un nouveau soja GM de Monsanto ;
  • Les OGM officiels ne sont que l’un des aspects les plus visibles d’une vaste offensive(nouveaux outils des biotechnologies, etc…) pour privatiser le vivant, s’appuyant tout à la fois sur une propagande mensongère (faim dans le monde, alicaments miraculeux, « bio » carburants…), un lobbying redoutablement efficace et un arsenal juridique (national, européen, supranational) et technologique de plus en plus performant. Associée aux pratiques culturales de l’agro-industrie, cette privatisation mène immanquablement à une régression de la biodiversité cultivée.

Pour arrêter les OGM et la privatisation du vivant, la tâche dans les mois à venir est :

  • De rendre visibles des alternatives crédibles comme les semences et l’agriculture paysannes, l’agroécologie, la culture biologique, la filière bois et la restauration collective sans OGM, et d’en montrer les enjeux sur la biodiversité agricole et sauvage.
  • De continuer à s’approprier les nouvelles connaissances indispensables et à élaborer les argumentaires et les outils pour les actions à venir ;
  • D’alerter et d’informer les citoyens, paysans et décideurs politiques sur ces enjeux.

Au programme : Du vendredi au dimanche à Tournefeuille des ateliers, tables rondes et soirées publiques ouvertes à tous susciteront échanges d’informations et débats sur les OGM visibles ou les mutations artificielles dispensés d’étiquetage, les droits des paysans, la restauration sans OGM et la lutte contre les importations, ou la défense des semences reproductibles qualifiées de « recel de contrefaçon »…

Retrouvez le programme complet sur www.semonslabiodiversite.org et sur www.ogm31.org

Contacts : Michel Dupont: 01 43 62 18 73 – Jacques Dandelot : 06 30 50 56 63

CP national

Communiqué de presse local

Collectif anti-OGM 31

10 bis, rue du Colonel DRIAND

31 000 TOULOUSE

collectifantiogm31@yahoo.fr

http://www.ogm31.org/

Communiqué
Toulouse le 30 mars 2009

Etats Généraux Toulouse 18 – 19 avril

OGM & BIODIVERSITE – RÉSISTANCES & ALTERNATIVES

Cet événement de dimension nationale a été lancé le 30 janvier par le collectif de personnes et d’associations qui a poursuivi le travail entamé lors des journées « Semons la Biodiversité » des 28 et 29 octobre dernier à Paris, ainsi que par les partenaires de la campagne “Stop-OGM 2007-2008”.

Ces États Généraux se tiendront à Tournefeuille.

Afin de préparer cet événement, le collectif anti-OGM31, qui en est l’organisateur local, a programmé les jours précédents plusieurs évènements : 2 projections/débat dans les cinémas Utopia de Toulouse et de Tournefeuille, et une réunion/débat à Toulouse (voir http://www.ogm31.org).

Le collectif propose également une Conférence de Presse le vendredi 17 avril à 11h au local de Friture, 22 place du Salin, en présence notamment d’invités étrangers.

Les Etats Généraux : pour qui ?

Ces Etats Généraux devraient rassembler plusieurs centaines de militant-e-s avec pour objectifs l’appropriation des connaissances indispensables et l’élaboration collective des argumentaires et outils pour engager les actions à venir.
Mais il a aussi pour objectif d’alerter et d’informer les citoyen-ne-s, paysan-ne-s et décideurs politiques sur ces enjeux. Ainsi plénières et table ronde (avec des personnalités politiques) seront largement ouvertes. Les ateliers seront davantage destinés aux militant-e-s mais resteront ouverts à toute personne souhaitant s’informer ou s’engager dans ce mouvement.

Les Etats Généraux : pourquoi ?

  • le recul des cultures OGM dans l’Hexagone peut être remis en cause à tout moment: la Commission Européenne vient de proposer de refuser les moratoires nationaux et d’autoriser la culture des maïs Bt11 et 1507 de Syngenta et Pioneer.
  • des OGM, sont importés pour l’alimentation animale par dizaines de millions de tonnes, envahissant le marché et nos assiettes. La Commission vient d’autoriser l’importation d’un nouveau soja GM de Monsanto.
  • Les OGM actuels ne sont qu’un des aspects de la course à la privatisation du vivant . Les plantes mutées résistantes aux herbicides arrivent sur le marché et les nouveaux OGM compatibles avec le renforcement des évaluations environnementales sortent des laboratoires. Cette offensive qui s’appuie, à la fois, sur une propagande mensongère (faim dans le monde, alicaments miraculeux, « bio » carburants), un lobbying redoutablement efficace, et un arsenal juridique très performant. Associée aux pratiques culturales et d’élevage de l’agro-industrie, cette privatisation mène à la régression de la biodiversité agricole et sauvage.

Toutes les infos sur : http://www.ogm31.org

Contacts :

Jacques Dandelot : 06 30 50 56 63 – Marina Maruejouls : 06 24 66 86 00 – Michel Metz : 06 19 79 53 69

L’affiche

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L’affiche au format pdf

Le tract

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tract jardinerie au format pdf

L’annonce du 1er mars

Le moratoire actuel sur les cultures d’OGM dans de nombreux pays européens a été obtenu grâce aux luttes menées depuis 10 ans – dès 1998, les semenciers étaient prêts à semer 30.000 ha de maïs GM en France – mais aussi grâce au niveau d’expertise élevé des collectifs et des organisations et surtout à la mise au grand jour des pratiques des firmes et des politiques : ces gens n’aiment pas la lumière ! La nouvelle offensive de la Commission Barroso nous montre cependant la fragilité de nos victoires.

Nous ne devons pas relâcher notre vigilance, au contraire :

  • Le recul des cultures OGM dans l’Hexagone peut être remis en cause à tout moment : récemment la Commission Européenne a proposé de refuser les moratoires nationaux et d’autoriser la culture des maïs Bt11 et 1507 de Syngenta et Pioneer ;
  • Les OGM importés par dizaines de millions de tonnes pour l’alimentation animale continuent à envahir le marché et nos assiettes et la Commission vient d’autoriser l’importation d’un nouveau soja GM de Monsanto ;
  • Les OGM officiels ne sont que l’un des aspects les plus visibles d’une vaste offensive pour privatiser le vivant, s’appuyant tout à la fois sur une propagande mensongère (faim dans le monde, alicaments miraculeux, « bio » carburants…) un lobbying redoutablement efficace et un arsenal juridique (national, européen, supranational) et technologique de plus en plus performant. Associée aux pratiques culturales de l’agro-industrie, cette privatisation mène immanquablement à une régression de la biodiversité cultivée.

Pour arrêter les OGM et la privatisation du vivant, notre tâche dans les mois à venir est donc :

  • De rendre visibles des alternatives crédibles comme les semences et l’agriculture paysannes, l’agroécologie, la culture biologique et la restauration collective sans OGM, et d’en montrer les enjeux sur la biodiversité agricole et sauvage.
  • De continuer à nous approprier les connaissances indispensables et à élaborer collectivement les argumentaires et les outils pour engager les actions à venir ;
  • D’alerter et d’informer les citoyens, paysans et décideurs politiques sur ces enjeux.

C’est l’objet de cette proposition d’ÉTATS GENERAUX auxquels nous vous invitons à participer.

Compte tenu de la proximité des élections européennes, les dates des 18-19 avril ont été retenues, ainsi que la ville de Toulouse pour cet événement à vocation nationale.

Exemple de format possible :

  • vendredi 17, projections publiques avec débats le soir dans les deux UTOPIA de Toulouse et Tournefeuille
  • début des EG proprement dits : samedi 18 : tables rondes ateliers, concert le soir
  • plénière de clôture dimanche 19 (matin ou 16 h)…

La forme, le contenu et les autres modalités sont en cours d’élaboration entre les signataires de l’appel

Voici déjà quelques suggestions du comité de pilotage provisoire :

  • Arrêter les OGM visibles pour les cultures et les importations : évaluations, autorisations, moratoires, coexistence, impact sur les paysans du Nord et du Sud, retour à une autonomie en protéïnes sans ogm de l’Europe” ;
  • Que sont les OGM « cachés », exclus du champ d’application de la directive européenne : (mutagénèse et fusion cellulaire). Comment rendre étiquetage et évaluation obligatoires ?
  • Les OGM nouveaux et les outils modernes d’évaluation et d’identification : sélection assistée par marqueurs, séquençage du génome, « OGM climatiques », biologie synthétique, nanotechnologies…
  • Les outils juridiques au service de la privatisation du vivant : brevet à l’anglo-saxonne, COV (certificat d’obtention végétale), Catalogues, codex alimentarius…
  • Droits collectifs des paysans et des communautés garantissant le renouvellement de la biodiversité végétale et animale, à opposer aux normes industrielles et aux « DPI » (droits de propriété intellectuelle) ;
  • Des ateliers pratiques devant déboucher sur des modes d’action concrets : lutte contre les importations, étiquetage produits animaux, autonomie en protéines, restauration hors domicile et cantines sans OGM, pousser les élus à prendre des arrêtés « pas d’OGM sur ma commune », et pour l’application « des droits des agriculteurs sur leurs semences », semis de graines de « recel de biodiversité », bourses et maison de la semence.
  • Une action auprès des élus le samedi ou le dimanche avec distribution de sachets de semences paysannes qualifiées de « recel de contrefaçon » !

Si vous souhaitez apporter votre soutien et collaborer à ce projet, vous pouvez vous joindre aux premiers signataires.

Votre réponse est à envoyer à : _ semonslabiodiversite@semonslabiodiversite.org

Contact : Michel DUPONT : 01 43 62 18 73

Vous pouvez consulter le site : semonslabiodiversite

Cet appel a été lancé le 30 janvier par le collectif de personnes et d’associations qui a poursuivi le travail entamé lors des journées « Semons la Biodiversité » des 28 et 29 octobre dernier à Paris, ainsi que par les partenaires de la campagne « Stop-OGM 2007-2008 ».

Les premiers signataires (au 30 janvier) :

ATTAC

Collectif 66 sans OGM

Amis de la Terre

Semeurs de Biodiversité 34

Confédération Paysanne

Edmonds Institute (USA)

Ecobâtir

Action Consommation

collectifantiogm09

Réseaux Citoyens de Saint-Etienne

Transp’ART en CE

zerogm42

FNAB

Nature et Progrès

Amis de la Conf’

Collectif 34 sans OGM

Centre Info Environnement

Adéquations

Coll Vosges Terre sans OGM

collectif anti-OGM31

Faucheurs Volontaires

Greenpeace

Collectif 28 sans OGM

Vigilance OGM 81

Conf 83

Conf 81

Réseau Semences Paysanns


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