Changer la mondialisation

L’altermondialisme est une vaste dynamique sociale, dont l’émergence remonte à la fin des années 90. Relativement hétérogène, il se rapproche plus d’un « réseau de réseaux », d’une « dynamique » ou d’une « nébuleuse » que d’un mouvement social (au sens que lui donnent les sociologues). Autour de mots d’ordre tels que « le monde n’est pas une marchandise », ou encore « un autre monde est possible », la dynamique altermondialiste rassemble en effet, au gré de ses mobilisations, des acteurs issus du syndicalisme (ouvrier comme paysan, syndicats historiques comme « nouveaux » syndicats créés à la fin des années 1980 / début des années 90), des ONG issues du courant tiers-mondiste, des organisations caritatives, des centres de recherche, des mouvements de « sans » (logement, travail, papiers), des féministes, des écologistes, des libertaires, des réseaux informels, des groupes affinitaires, etc.

Loin d’être une faiblesse, cette capacité de l’altermondialisme à agréger des acteurs très différents, dans leurs revendications, leur culture politique ou encore leur degré de radicalité, est sans aucun doute l’une de ses principales forces. Elle est à l’origine du succès du Forum social mondial, l’un des principaux espaces de mobilisation des alters (aux côtés des contre-sommets). Bien que les sommets du FMI, de l’OMC ou du G7 aient donné lieu, dès les années 1970, à de nombreuses manifestations et contre-sommets, les manifestations géantes organisées en marge du sommet de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Seattle, en 1999, et qui contribuèrent à l’échec de ce sommet, sont l’une des premières mobilisations altermondialistes.

Attac est l’un des principaux acteurs de la dynamique altermondialiste, en France comme dans le monde : les rencontres internationales de St Denis, organisées par Attac France en 2000 ont préfiguré les forums sociaux, tandis que la taxe Tobin fait partie des revendications les plus en vue des alters. Attac fait également partie des organisations qui se sont activement investies dans le rapprochement entre dynamique altermondialiste et mouvement pour la justice

Indépendance des Etats par les logiciels libres

II est important de bien comprendre que les logiciels libres dépassent le simple domaine de l’informatique. Ils sont constitutifs de la société de l’information. Ainsi, d’une pure question technique on entre dans une dimension politique. Le logiciel libre permet à un état, une région, un district ou une fédération de recouvrer son indépendance économique et politique en faisant appel à un savoir qui échappe au contrôle de tout organisme, entreprise, lobbying ou collectivité autre que lui-même.Il est donc instrument de souveraineté nationale. Je parlerai longuement de l’Extramadure. Mais d’autres états, régions ont eux aussi commencé le chemin vers l’indépendance et l’autogestion. Je terminerai par la France. Non que je ne considère pas que nous ayons fait de nombreux travaux, mais juste pour penser local…

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Par ATTAC Toulouse, il y a