Conférence-débat avec l’économiste financier François Morin – soirée proposée par ATTAC, les Amis du Monde Diplomatique, l’Université Populaire, et “Espace Marx”


Michel Barnier (ancien commissaire européen aux Services Financiers et ancien vice-président de la CE) a été nommé par J-C. Junker pour négocier la sortie de L’UE avec le Royaume-(dés)Uni ; la nouvelle première ministre britannique Theresa May a déjà fait savoir qu’elle n’envisageait pas de faire la demande de sortie de l’UE « avant la fin de l’année ». Il n’y a donc rien que de très urgent, surtout que le nouveau ministre des finances du RU (M. Harnmond) déclarait « nous n’étions absolument pas préparés à cet événement. Nous découvrons les conséquences, les problèmes techniques que cela pose, et les types de négociations qu’il faut mener »
Les ministres des finances du G20 (créé après la crise de 2008) se sont réunis fin juillet 2016 à Chengdu pour se féliciter de la coordination entre les banques centrales des pays du G20 « qui a réduit considérablement les effets du Brexit ». De son côté, le FMI appelle les États qui le peuvent (les USA, le Canada, l’Australie et l’Allemagne) à investir dans leurs infrastructures « pour doper directement la demande » (sic !), tandis que notre ministre des finances (M. Sapin) déclarait que « la France doit continuer à diminuer son déficit »
Mais le G20 a aussi débattu des autres risques qui pèsent sur la « croissance » (laquelle et pour qui ?) et conclu à « la nécessité d’être vigilants face à d’autres évolutions comme le terrorisme, les risques géopolitiques ou les flux de réfugiés »
Parallèlement, le candidat républicain à la « maison blanche » a déclaré que s’il était élu, les USA allaient « renégocier ou sortir » de l’OMC
Alors, on y va ? Mais pour aller où ? Dans le mur, le chaos ?
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