Toulouse servira de cadre à la prochaine université citoyenne d’Attac France
Aménager un cadre pour une si belle toile, celle du programme de cette université, n’est pas chose aisée. Cela peut même apparaître superflu si le cadre est trop décalé ou même nuisible s’il est mal adapté, parasitant ainsi la richesse et la force du contenu.
Conscient de la difficulté de la tâche, Attac Toulouse a voulu éviter ces deux écueils et a donc essayé de réfléchir aux conditions qui pourraient permettre au cadre de mettre en valeur la toile et pourquoi pas de raviver ses couleurs, tout cela en favorisant son accès au plus grand nombre.
- La première des conditions a été d’élargir la possibilité de procurer un gîte et un couvert à toutes et à tous :
- Pour ce qui est du gîte et d’une partie du couvert, les attacien(ne)s toulousain(e)s vont sûrement se faire un grand plaisir d’ouvrir largement leurs portes, leurs tables et leurs couchages à toutes celles et tous ceux qui voudront connaitre de plus près la chaleureuse hospitalité du Sud-ouest.
Pour les autres, celles et ceux qui ne souhaitent pas fréquenter les hôtels ou les campings, ils auront la possibilité d’aller dormir dans des chambres proposées par le CROUS (soit dans la résidence du Chapou, soit dans celle de l’Arsenal) qui se trouvent à des endroits et à des prix très accessibles. Leur seul inconvénient est de ne fournir qu’un lit une place par chambre ; les amoureux sont donc priés de choisir soit l’hébergement militant, soit l’hôtel ou le camping, soit d’accepter l’exigüité du couchage ou de ne s’en tenir (ou de se contenir) à la stricte dimension universitaire en prenant une chambre chacun. - Pour le couvert, le CROUS et l’association La Cantine de Pame nous ont permis d’avoir une gamme élargie de plateaux repas allant du petit déjeuner, au repas de midi, jusqu’à un diner . Cette large gamme permettra la diversité autant dans le choix de la nourriture que dans les prix.
- Pour ce qui est du gîte et d’une partie du couvert, les attacien(ne)s toulousain(e)s vont sûrement se faire un grand plaisir d’ouvrir largement leurs portes, leurs tables et leurs couchages à toutes celles et tous ceux qui voudront connaitre de plus près la chaleureuse hospitalité du Sud-ouest.
- La période de l’université d’été étant estivale, elle sera chaude dans le Sud-ouest ; et comme l’adhérent ou le sympathisant attacien est un humain comme les autres, il aura très soif. Une buvette sera donc installée en permanence pendant les heures d’ouverture de l’université : bière, jus de pomme, vin, café, le tout servi dans les verres réutilisables de l’association Élémen’terre.
- Un lieu universitaire peut avoir à première vue une allure austère et sévère. Nous essayerons de sonder profondément notre imaginaire créatif pour égayer le lieu et le rendre plus attrayant avec l’apport d’éléments décoratifs venus d’ici ou d’ailleurs .
- Une université d’Attac est un moment où se tiennent de nombreux débats, souvent riches et animés. Mais comme nous sommes animés par les meilleures intentions d’un autre monde nous tenterons d’élargir le champ de cette animation en le rythmant par des animations visuelles, musicales, de danse…
- Des soirées culturelles et festives viendront prolonger des journées bien remplies par la réflexion et participeront à resserrer encore les liens entre les gens:
- Le vendredi soir nous devrions pouvoir nous rendre au cinéma Utopia de Toulouse afin de visionner un film qui servira de point d’appui à un débat.
- Le samedi soir, ce sera la grande fête de cette université pendant laquelle nous aurons la chance de pouvoir accueillir une association grecque, Horizons grecs, qui nous offrira un apéritif et des morceaux de musique joués par un orchestre issu de ce pays. Nous partagerons ensuite un repas et une soirée musicale avec les grecs de Toulouse, ce qui serait l’occasion pour nous d’envoyer un modeste message de soutien à ce peuple qu’on écrase par la répétition monstrueuse de mesures d’austérité.
- Le dimanche soir, le spectacle satirique « le tribunal des banques », issu d’une coopération fructueuse entre Attac et la compagnie théâtrale N.A.J.E. qui montre quel est le véritable rôle des banques dans une économie capitaliste et donc l’importance de les socialiser.